Un CESI est un appareil de technologie très simple qui sert à chauffer l'eau du robinet grâce au captage de l'énergie contenue dans la lumière du soleil.
Ses constituants principaux sont :
• Des capteurs qui comme leur nom l'indique, captent cette lumière et la transforment en chaleur. Ce sont là des capteurs thermiques qui contiennent des tuyaux dans lesquels circule le fluide caloporteur du circuit primaire. A ne pas confondre avec les modules photovoltaïques qui eux, transforment la lumière en électricité.
• Une liaison entre les capteurs et le ballon solaire constituée de tuyaux bien isolés pour que la chaleur ne soit pas cédée avant d'arriver dans le ballon. On fait circuler à l'intérieur de cette boucle fermée constituée des tuyaux des capteurs, de la liaison et de l'échangeur (serpentin) un fluide caloporteur composé d'eau et d'antigel non toxique : le Glycol.
• Un vase d'expansion qui, pour ne pas faire augmenter la pression du circuit primaire, absorbera l'augmentation du volume du fluide caloporteur dû à son réchauffement.
• Une soupape de sécurité
• Un circulateur, autrement dit une pompe qui fait tourner tout ça.
• Une régulation électronique, sorte d'interrupteur électrique qui va alimenter le circulateur uniquement quand il le faut. C'est à dire lorsque les capteurs sont plus chaud que l'eau du ballon.
• Un appoint pour les jours d'été sans soleil et pour éventuellement compléter l'hiver. Cet appoint peut être intégré au ballon au moyen de la pose d'une résistance électrique ou de l'utilisation d'un deuxième échangeur. L'appoint peut également être externe, par exemple en se raccordant à votre installation de chauffage actuelle ou de votre Cumulus s'il en vaut encore le coup.
• Un mitigeur thermostatique permet de stocker de l'eau très chaude (jusqu'à 80 °C) tout en la distribuant à 55-60° maxi.
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Tout d'abord, il faut du soleil. Ne croyez pas ces commerciaux peu scrupuleux qui vous vendraient des systèmes à installer à l'ombre perpétuelle d'une colline et avec une orientation plein Nord ! (ça s'est vu…)
L'idéal est un site bien dégagé orienté au 180. Mais si vous avez des doutes sur de petits masques en début de matinée ou en fin de journée ou un petit décalage par rapport au sud, ce n'est sûrement pas si grave car l'énergie perdue dans ces cas-là est minime au regard de l'ensemble de la production quotidienne.
Votre installation est en place. Le jour se lève.
Dès les premiers rayons de soleil les capteurs vont monter en température. Quand celle-ci sera supérieure de quelques degrés à celle de l'eau du ballon, la régulation va alimenter le circulateur qui va donc faire passer l'eau glycolée chaude des capteurs au ballon. Elle va céder sa chaleur au travers du serpentin à l'eau qu'il y a autour dans le ballon puis remonter refroidie vers les capteurs pour se réchauffer à nouveau. Et ainsi de suite…
Pourquoi est-ce bon pour la planète ?
Selon la configuration, les trois quarts de l'énergie d'un CESI SOLE NOSTRUM sont couverts par les apports solaires. C'est autant de gaz à effet de serre qui ne sont pas rejetés dans l'atmosphère. Données moyennes annuelles calculées au moyen de SOLO 2000 à Toulon – ECS à 55°C
| Volume du ballon |
Nombre de capteurs |
Nombre de personnes |
L/J à 55° | Couverture solaire | Kg Co2 évités / an |
| 200 | 1 | 1 | 45 | 73 % | 150 |
| 200 | 2 | 1 | 45 | 87 % surdimensionné |
162 |
| 200 | 2 | 2 | 90 | 80 % | 312 |
| 300 | 2 | 2 | 90 | 77 % | 307 |
| 300 | 2 | 3 | 135 | 70 % | 442 |
| 300 | 2 | 4 | 180 | 64 % | 567 |
| 400 | 3 | 5 | 225 | 70 % | 734 |
| 500 | 3 | 5 | 225 | 69 % | 729 |
| 500 | 3 | 6 | 270 | 64 % | 850 |
Un chauffe-eau solaire bien dimensionné, c'est à dire pas surdimensionné, doit durer entre 20 et 25 ans. C'est la durée de vie constatée et dépassée par les systèmes dont le principe et la technologie ont fait leur preuve et qui sont retenus aujourd'hui par les fabricants.
D'ailleurs, les garanties des fabricants sont conformes à ces espérances :
capteurs plans : entre 10 et 12 ans
ballon : 5 ans
reste (électronique) : 2 ans